dimanche 7 septembre 2008

Basilisk

BASILISK


La Japan Expo c’est génial. Grace a ce rassemblement de fan de culture japonaise, les éditeurs de DVD en profitent pour faire des soldes monstres sur leur coffret collectors, voir même de faire des sorties exclu

sives pour le festival. Et le fan que je suis, tel Indiana Jones part en quête de la série mystérieuse qui le fera passer des semaines assis sur son fauteuil. Parfois, il m’arrive de redécouvrir une ancienne série sous un nouvel angle, légal cette fois.


Cette année j’ai redécouvert Basilisk.

Les clans ninja Koga et Iga se vouent une haine sans limite. Craignant que leurs redoutables pouvoirs, ne mettent en péril l’équilibre du Japon, Hattori Hanzo, premier du nom leur a fait signer un pacte de non agression qu’ils sont tenus de respecter. Cependant Gennosuke et Oboro, respectivement petits enfants de Koga Danjo et Iga Ogen entendent bien surpasser cette haine par leur amour l’un envers l’autre. Leurs noces sont d’ailleurs imminentes.


Mais Ieyasu Tokugawa entend bien défaire le pacte pour désigner son successeur.

C’est ainsi que 10 ninjas sont désigné dans chaque clans comme cible. La haine peut de nouveau s’exprimer mais sera-t-elle plus forte que l’amour de nos deux tourtereaux ?


Basilisk est une série violente. Tant au point de vue visuel qu’émotionnel. Les ninjas, loin d’être des blondinet en jogging fluo, sont des machines à tuer avec des techniques effroyables et diverses. A chaque affrontement, le spectateur a le sang glacé de découvrir les « jutsu » de chaque membre du clan. Et que cela soit les Iga, ou les Koga, la solidarité, la fraternité et l’amour liant les individus fait prendre conscience au cours de la série que les deux ennemis partagent plus de chose qu’ils ne le pensent. Ainsi a chaque mort, la tristesse se muera en vengeance puis en haine alimentant le massacre en cours. Mais sera-t il stoppé par l’amour ou la haine l’emportera-elle ?


La réalisation est comme souvent pour les œuvres de Gonzo impeccables. Le chara-desing est varié avec des têtes reconnaissables d’entre milles. Par ailleurs l’Ost est très correcte avec un opening entrainant et un ending bien triste.


Ce "Roméo et Juliette au pays des Ninja" est une œuvre tragique sur la puissance des sentiments humains. Dans tout ce qu’ils ont de plus abjects et de magnifique. Une ode a la compréhension d’autrui qui est la seule clef pour éviter les conflits, car nous sommes tous identiques. Un animé à conseiller à la fois aux amateurs de shonen et aux fans de shojo.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

yosh
article venu plus vite que je ne le pensais!
Moi ca me va ,c'est pas des articles super longs et tout compliqué a mort.
Pour la technique gonzo ,c'est pas si parfait que ca, je trouve que des studios comme bones,prod ig(real drive:!) s'en sortent un peu mieux sur ce plan la,cela dit ils font de l'excellen boulot en terme de chara sans compter le chara initial,basilisk etant une bd a la base si je me trompe pas.
le heros est bien different du type normal,plutot agé et puissant dans ce qu''il fait et represente.(bon en meme temps c'etait un peu evident qu'il ait cette carrure)

merci,je me suis souvenu de l'opening que je trouve enorme^^
gg!

Eol Melwasul a dit…

Ouais j'avoue avoir consomme et adoré beaucoup de GONZO ces dernières année et trouvé que c'etait bine realisé.
Bien sur il y a mieux, mais en tant que profane, le fait que la qualite soit constante sans épisodes immonde sou des plans foireux ca me va.
n'hésite pas a donner un avis techniques dorénavant, ca rajoutera de l'interet sur les reviews.