dimanche 28 septembre 2008

Code Geass R2




La nouvelle du jour c'est que la saison 2 de Code Geass s'est terminée hier soir au Japon.
Décalage horaire oblige, je ne verrai le dernier épisode que dans 3 heures.
Une fois visionné, je vous ferai un topo sur la série. Pour les plus impatient sachez que c'est l'histoire de Lelouch Lamperouge( les japonais aiment la France), prince déchu de Britannia qui va lutter pour renverser l'Empereur et accessoirement liberer le Japon, renommé Area 11 apres son annexion. Le totu aidé d'un pouvoir appelé Geass.
Une coproduction de Clamp (X, Angelic Layer, Tsubasa Chronicles) et Sunrise (Gundam 00), Code Geass est l'exemple parfait de la série qui commence fort et, emportée par son succes tombe dans la surenchère et finit pas agacer le fan de la première heure.

Allez à dans pas longemtps pour la review compléte.

jeudi 25 septembre 2008

TENGEN TOPPA GURREN LAGANN


TENGEN TOPPA GURREN LAGANN


L’Hybris est une notion grecque que l'on peut traduire par « démesure ». C'est un sentiment violent inspiré par les passions et plus particulièrement, par l'orgueil. Les Grecs lui opposaient la tempérance, ou modération (sophrosune).

Nekketsu
Terme signifiant "sang brûlant" désignant les mangas shônen mettant en scène des héros exaltés défendant des valeurs viriles traditionnelles telles que le courage, l'amitié et le dépassement de soi.
Ex : Captain Tsubasa et Saint Seiya

Ces deux définitions données, nous pouvons parler de TENGEN TOPPA GURREN LAGANN !

Simon est un jeune foreur du sous terrain village de Jiha. Excellent dans son boulot, il est moqué par les habitants du village. Enfin pas tous car Kamina son grand frère adoptif l’apprécie énormément et ne cesse de projeter des plans pour aller à la surface.


Leur vie bascule quand une robot géant, un Ganmen, s’écrase dans leur village. Combattue en vain par Yoko « Nice Body », Simon les emmène vers sa nouvelle découverte. Un grand visage avec de petits bras et de petites jambes qu’il est capable de piloter grâce a une clef foreuse et son « spirit ».

C’est ainsi que l’aventure commence. Une épopée de 27 épisodes réalisée par le studio GAINAX (Evangelion, Nadia). Au niveau technique, je vais commencer par vous prévenir.


Les épisodes 4 et 9 contrastent violemment avec les autres. Bien que l’animation soit impeccable de bout en bout de la série. Le graphisme chute brutalement sur ces épisodes. Les autres étant plus que corrects.


L’histoire est maitrisée de bout en bout avec deux Arc de 15 et 12 épisodes qui se complètent merveilleusement. Vous y trouverez de la comédie, du délire total avec des références aux canons de l’animation japonaise : Dragon Ball, Captain Harlock (Albator en VF), Great Mazinger. Vous serez affreusement triste et déprimé a certain moments. Vous ressentirez aussi colère et vous surprendrez à scander GIGA DRILL BREAKER (l’attaque ultime du mécha) dans un élan de Nekketsu. Le coté overpowered, voir too much de l’anime pourrait rebuter le profane mais il suffit de « botter l’arrière train de la raison » et d’entrer dans le trip.


Les personnages sont ultra charismatiques et ont tous leur heure de gloire. Loin des séries dont les personnages secondaires ne sont que des faire valoir pour les personnages principaux, tous les protagonistes font partie intégrante du DAI GURREN DAN. Ils ont tout leur rôle à jouer et ensemble ils creusèrent un trou dans les cieux. Mention spéciale a Kamina qui est la tête brulée qui fonce et incite tout le monde a « do the impossible ».


Et du coté des « méchants » c’est charisme, classe, loyauté et ambigüité qui sont de mise. Ils n’ont finalement rien a envier a leur adversaire. Notamment leur chef qui malgré un air désabusé n’en est pas moins puissant et sage.


Les méchas sont particulier dans le sens ou ils ont un visage et donc une bouche. Ils deviennent ainsi le vecteur de l’expression des pilotes. Loin d’un Goldorak (dont je suis un grand fan aussi) sans expression ou d’Evangelion avec ses monstre organique masqué, les Ganmens sont différents, plus expressif bien qu’empruntant certains codes. Telle la transformation, les attaques spéciales hurlées. L’évolution des méchas est d’autant plus extraordinaire qu’ils prennent des dimensions galactiques qui rajoutent de l’épique a un animé déjà versé dans l’Hybris.


Je ne vous ai pas encore parlé de la bande originale qui doit être la meilleure que j’ai écoutée depuis Saint Seiya (oui je suis un énorme fan de ce manga depuis mes 8 ans). Nous y retrouvons de la Pop pour l’opening, du Rock bien nerveux pour les gros combat, du classique mixé avec du rap pour les retournements de situation et des musique très douces pour les moments plus romantiques.


En résume TTGL est l’anime le plus impressionnant de l’année 2007. Ca faisait des années que je n’avais pas été autant ému par une telle mise en scène. Je ne sais pas si le coté déjanté l’empêchera d’être pris au sérieux par la Japanime, mais l’animation, l’histoire et les personnages lui ont déjà valu le tag « TENGEN TOPPA », œuvre culte de l’animation. Je vous préviens, il y a un avant et un âpres TTGL. Vous ne verrez plus jamais les animé de la même façon âpres ce choc. Il ne reste plus qu’a attendre qu’un éditeur français nous sorte cela en Blu-ray qualité Ultra HD.


En attendant, j’ai ma drill et vais percer les cieux.

Plus d'info sur le forum JoL ou j'ai lancé le sujet avec des videos et le forum HFR.

lundi 22 septembre 2008

Unauthourized Musicography of Rakim

I'ts Been A Long Time but Guess Who's Back, The Microphone Fiend.
And When I B On The Mic it's a Classic so just Follow The Leader.

Rakim est surnommé The God MC compte tenu de ses prouesses rapologiques. Nombreux sont les rappeur qui lui vouent un culte. Parmi eux Nas, Jay Z, The Game et tant d'autres.
En montant le groupe Eric B et Rakim, le duo a changé à jamais les bases du Rap. Avec des assonances et des rimes internes innovantes, des beats recherchés et des scratch bien conçus, l'album Paid in Full est un indémodable canon du Rap. Tout amateur ne saurait se dire fan de Hip Hop sans avoir écouté les 4 albums du Duo.
Rakim s'est ensuite lancé dans une carrière solo après avoir résolue des problème de copyright pour sortir The 18th Letter en 1997 puis The Master en 1999. Son troisième album programmé pour le 07/07/07 est toujours attendu. En attendant jetez un œil et une oreille aux liens youtube précédents.

jeudi 18 septembre 2008

Oldie:; Baldur's Gate II


Il y a deux semaines, je fouillais dans mes carton pour déterrer une chef d'œuvre vidéo ludique.
J'ai nommé, Baldur's Gate II. Le titre ne vous fera sans doute pas réagir et c'est dommageable.
Il s'agit d'un jeu de rôle en 3D isométrique de Bioware/Black Isle sorti en 2003. Sa particularité?
Vous plonger dans l'ambiande magique des royaumes oubliés, vous transporter dans les règles Dongeons et Dragons seconde éditions, la possibilité de choisir le sexe, la race, la classe, le kit de son personnage destiné à défendre son ascendance, ou la rejetter.
Vous incarnez un fils/fille de Baal, seigneur de meurtre, dieu disparu mais a l'heritage encore vivace compte tenu des hordes d'assassin qui veulent votre peau.

Le jeu débute quand vous êtes emprisonné par un mage du nom de Jon Irenicus. Comme Sarevok,votre "frère" que vous avez occis dans l'épisode précédent, il s'intéresse a votre "potentiel" et vous torture depuis une durée indéterminée. Votre salut ne vient que d'un attaque dans son donjon qui permet à Imoen, votre amie d'enfance de vous libérer. A vous de découvrir ses intentions et parcourir la région d'Athkatla à la recherche d'adversaires puissants, de trésors et de votre destinée. L'extension Throne of Baal conclut la saga dans un artifice de capacité de hauts niveau et d'intrigue divine qui vous a mèneront a décider quoi faire de votre essence divine

Pourquoi je vous en parle 6 ans apres la sortie du jeu?
Et bien parceque depuis ont fleuri une tripotée de mods. Des programmes de fan devenus quasi officiels pour pimenter le jeu. Cela va de l'amelioration de certaines classes de personnages, à la création de nouveaux kit et a augmenter de façon drastique la difficulté du jeu. Ainsi le mod Tactics, Ascension vous fera redecouvrir un jeu extremement difficile avec des dragons , des vampires, des boss surpuissant la ou vous tuerez de simples voleurs dans le jeu originel. d'autres sont carrément des extentions avec de nouveaux lieus, personnages, intrigues comme The Darkest Day. De quoi donner une nouvelles jeunesse au jeu.

Il sera un peu ardu de le trouver dans le commerce vu son âge mais sur le net, vous devriez le (re)trouver. N'hésitez pas à parcourir les sites de fan pour trouver votre bonheur.

Je suis quelquefois sur ce forum pour en parler.
La Couronne de Cuivre est un réference pour les fans

Bon c'est pas tout cela, mais j'ai une cité d'Elfes Noirs à sacrifier au nom d'Alexiel, assassin elfe de niveau 15.


Hideyoshi Seigneur Singe


Pour la première fois sur ce blog, je vais vous parler littérature japonaise.
Tadruit du japonais par Yoko Kawada-Sim et Sylvain Chupin, il raconte l'epopée de Hideyoshi Toyotomi, personnage historique du Japon. En effet, il est le second homme, apres son maitre Oda Nobunaga et avant Ieyasu Tokugawa a reunifier le Japon.
A travers des anecdotes et une descriptions detaillé et extrement documentée des personnages et lieux du Japon feodal, Shiba Ryotaro, veritable autorité du roman historique au pays du soleil levant nous livre un récit amusant, tragique et enrichissant sur une période peu connu du grand public (ou c'est juste moi l'inculte).

L'interêt principal du roman, connaissant la fin depuis le quart de couverture, est de voir comment le singe gravit les échelons dan suen société japonaise codifié. Par ses méthodes innovantes, son esprit calculateur mais pas cynique et son gout pour les femmes, Hideyoshi va devenir un des plus puissant seigneur du Japon.

Voila une lecture que je vous conseille pour vous la raconter en public quand ces illustres noms seront mentionnés lors de vos soirées mondaines ou invoqués par les scénariste de japanime.
Basilisk, Shigurui en sont l'exemple parfait.

Teaser Gurren Lagann


Oyé jeunes incultes!
Oyé gens du Dai Gurren Dan!
Je vous prépare un gros dossier sur l'anime le plus overpowered des années 2000, a savoir Tengen Toppa Gurren Lagann.
Ca va driller dans tous les sens, avec un topo sur l'histoire de la série, le descriptif des personnages, les scène cultes, les parallels works, les produits dérives etc.
Le tout dès que j'aurai revisionné la série.
Alors regardez la série:
TENGEN TOPPA GURREN LAGANN.

A bientot!

samedi 13 septembre 2008

Naruto


NARUTO


Ah Naruto !


Cette chronique sera éminemment critique vis-à-vis d’un manga que j’ai adoré jadis et que je me plais à détester cordialement en attendant que Shonen Jump décide d’embaucher un scénariste sobre et sans complexe d’infériorité vis-à-vis de sa famille.

Cette chronique va réveler pas mal de chose sur les derniers tomes du manga. Donc si vous ne suivez pas le manga régulièrement via les correspondant japonais, ne lisez pas. En meme temps si vous lisez la suite, vous gagnerez du temps et lirez un autre manga genre Shigurui


Grandeur et décadence d’un manga destiné, il parait hein, à devenir le nouveau Dragon Ball.

J’ai découvert ce manga au détour d’une FNAC. Cela faisait des mois que j’en entendais parler sur les forums. J’avais même pu voir quelques images et autres AMV. Mais la vue d’un « ninja » blond en combinaison orange et moustachu me faisait plus penser a une fusion entre Son Goku et Mario qu’a ces guerriers de l’ombre employé par les shogun pour espionner, intimider et assassiner les indésirable.


Alors comme je vous disais, je trainais à la FNAC à la recherche d’un nouveau manga. C’était en 2004. Je feuilletais les tomes, tentant de refouler mes aprioris négatifs quand je tombe sur une scène d’anthologie :

La main d’un punk militaire traverse le torse d’un gosse. Juste derrière le gamin, qui le regarde d’un air mauvais, se trouve un mec torse nu avec une épée deux fois plus grande que lui, un bandage sur la bouche, souriant.

Comme l’auront reconnu les fans, il s’agissait de Kakashi qui faisait son premier Chidori sur Zabuza. Malheureusement c’est le jeune Haku qui reçoit l’attaque, mettant fin a sa carrière de transformiste.


A partir de la je me suis dis que le manga serait peut être plus intéressant que ne le laissait croire l’accoutrement du héros. En effet, le manga s’avérait drôle, rafraichissant, sombre par moment et doté de nombreux personnages. C’est ainsi que je suivi les aventures de Naruto alias force jaune renard, Sasuke Uchiha alias brun ténébreux et Sakura alias Groupie de Sasuke. Pendant 16 tomes, je suivais leurs aventures. D’épreuves en épreuves, je m’attachais aux ninjas de Konoha, étais ébloui par la puissance des ninjas de Suna, dont Gaara, psychopathe insomniaque. En même temps je découvrais le charisme, l’élégance et le sadisme scientifique d’Orochimaru, meilleur personnage que la série ait jamais crée. Un ninja en kimono, à la pâleur morbide, aux techniques reptiliennes et a l’ambition démesurée ne pouvait que me plaire. Sans compter que c’est un biologiste moléculaire de génie, adepte du clonage en série et immortel sur les bords.


Donc je disais que le manga état génial jusqu'à ce que l’auteur Masashi Kishimito, filez moi son adresse si vous l’avez j’ai à lui parler, entre dans un délirium visuel et scénaristique. A partir du tome 16 arrive Itachi Uchiwa, grand frère de Sasuke qui a le regard qui torture. Vous avez bien lu, il te regarde et tu souffres le martyr. Pas besoin de sceaux, de concentrations, de technique de combat, rien juste The Eye of the Uchiha.


A partir de la le manga part totalement en vrille avec des Uchiha qui pullulent a chaque tome a coup de flash back. Ensuite viennent des ninjas supposé surpuissant que sont les membres de l’Akatsuki. Finalement, il s’avèrent être soit des enfants trop émotifs (Sasori), soit des hommes plantes passifs( Zetsu), soit des immortels au cerveau atrophié ou pire des Uchiha avec des Sharingan, cet œil overcheateé qui permet d’hypnotiser les gens, de les torturer à mort, de les envoyer dans une autre dimension, de dompter les renards démonique comme des ours en peluche, d’invoquer les flammes infernales ou des guerriers moines invincibles.


Mais le pire est surtout dans la non exploitation des personnages. Apres un saut temporel de 3 ans, le prétendu personnage principal sensé s’etre entraine avec le plus puissant ninja de son village, ne sait faire que 2 techniques. Pas n’importe les quelles, celles qu’il connaissait déjà 4 ans plus tôt. A savoir se cloner et faire un micro tourbillon a l’aide d’un clone : le Rasengan La différence ?

Bah il sait faire plus de clones et son tourbillon est plus gros. Ok plus tard il apprend a faire un Rasengan ultime qui lui pète d’abord le bras ensuite attaque l’adversaire a condition que celui reste immobile, les yeux fermés, les oreilles bouchée et attende patiemment la mort.


Naruto est donc toujours aussi amoureux de Sasuke et veut le retrouver et le ramener bien que ce dernier l’ignore royalement, a failli faire tuer 4 de ses copains au cours d’une mission de « sauvetage » et tenté de lui planter un Chidori dans le cœur. « Power of Love » je vous dis.


Sasuke justement, il est devenu un dieu vivant et depuis shippunden, post fast forward de 3 ans pour les incultes. Il gagne tous ses combats « finger in the nose », humilie les invocations et monstres les plus puissants, développe des techniques imparables, se régénère en 2 secondes chrono et si ca ne suffit pas a une équipe constitués de healbot capables de le ressusciter instantanément. Et surtout son Sharingan surpasse de loin tous ceux existant et possèdent toutes les caractéristique citées précédemment, le regard de la muerte compris. Et pour combler le tout, il a un poireau dans al cervelle et fais preuve d’une logique implacable. Manipulé comme un pantin alors qu’il croit gérer, il s’est laisse emporter dans un tourbillon de vengeance et de haine inconsidéré alors que Kakashi le prévenait des le tome 4. Au tome 40 il n’a toujours pas fait le rapprochement. Le pir étant qu’était personnage prefere du mangaka, il apparait plus que Naruto lui-même ce qui détruit tout espoir de le voir douter, souffrir et encore moins perdre un combat. Il est en God Mode et puis c’est tout. Certains semblent apprécier, pas moi.


Heureusement des personnages comme Shikamaru, génie au QI impressionnant, Sakura, Jiraya, sensei de Naruto sont la pour remonter un peu le niveau avec des dialogues, des évolutions et des combat titanesques, sans yeux magiques. Quid d’Orochimaru ? Bah l’auteur l’a humilié 12 fois via ses Uchiha puis massacré car le public n’aimait pas le personnage. C’est sur qu’un méchant qui ne veut pas tout détruire mais avoir la connaissance ultime c’est embêtant à gérer. D’autant plus qu’il aurait sans doute tué Sasuke s’il devait survivre.

En résumé, et parce que si je continue je vais spoiler encore plus pour les deux péquins qui ne connaissent pas encore Naruto, le manga était génial au début mais s’est enlisé dans une logique connue de l’auteur seul, et encore j’ai des doutes pour donner une histoire incohérente ou les règles sont changées au cours du jeu, d’autres inventées pendant pour le plus grand plaisir des Uciha Fanboys et le plus grand malheur de la cohérence.

P.S.: pour les insultes c’est juste en bas dans les commentaires.

Shigurui

SHIGURUI


Un soir de février 2008, entre deux paragraphes sur les photons et leur profil de dose, je demandais à un correspondant japonais trilingue (anglais, japonais et français) de m’envoyer les premiers épisodes de Shigurui. Je savais juste que la série traitait de samouraï, de katana et d’histoire médiévale japonaise. Mais j’étais loin de me douter de la qualité esthétique de l’anime en question.


Au cours de l’année 1529, le frère cadet du shogun Tokugawa, être sadique et dérange, décide de rassembler les meilleurs bretteurs du pays afin d’organiser un tournoi à armes réelles. Malgré les protestations sanglantes de ses vassaux par le biais d’un seppuku, le daimyo refuse d’entendre raison. En effet brandir des armes dans la cours du château de Suruga pourrait être assimilé à un acte de rébellion et lui couterait ses titres, ses terres, son statu de daimyo et sa tête.


Le premier match opposera deux adversaires déjà meurtris dans leur chair:

-à gauche Gennosuke Fujiki, samouraï manchot, adepte du style Koga Ryu

-à droite Irako Seigen, samouraï aveugle, estropié et adepte du style du dragon aveugle.


Le principal intérêt de la série sera donc de savoir comment chacun des adversaires s’est retrouvé dans cet état lamentable. Et quelle force leur a permis de passer outre ces blessures pour se retrouver dans ce tournoi pour régler définitivement leurs différents. Et qui sont les deux femmes qui les accompagnent et leur accordent leur soutien sans condition ?


Shigurui vous transporte dans un Japon médiéval ou les samouraï, loin de l’image d’Epinal qui leur ai souvent associé, à savoir de braves nobles raffiné et humanistes, sont des despotes sanguinaire, calculateur qui règnent en maitre dans leur dojo, leur territoire, leur résidence.


Ainsi cruauté, souffrance soumission, sexe et soif de pouvoir rythment la vie des personnages. Notamment celle d’Iwamoto Kogan, figure de proue du manga, maitre et Némésis des deux protagonistes du duel. La violence graphique, émotionnelle de l’œuvre en rebutera plus d’un alors âmes sensibles attention.


L’adaptation animée se passe en 12 épisodes. La réalisation est impeccable avec une animation correcte, saccadé pour les besoins de l’œuvre. Plusieurs fois au cours de la série, vous aurez le sang glacé, le souffle court et aurez l’impression de voir les actions au ralenti avant et même la première entaille. Ensuite votre cœur redémarrera et le sang coulera a flot. Mais lequel restera debout ? Vous l’aurez compris l’atmosphère des duels est oppressante et n’est pas sans rappeler les films de samouraï des grands maitres, qui a dit Kurosawa ?


Inspiré d’un roman de Norio Nanjo, « le tournoi du château de Suruga », le mangaka Takayuki Yamaguchi, puis les équipe du studio MadHouse, nous livrent une fable sur la cruauté, la souffrance et l’esthétisme. Les musiques toute traditionnelles sont elles aussi un point fort de la série et collent parfaitement à l'ambiance deletere mais néanmoins magnifique de l'oeuvre.


Il est important de noter que le manga en cours de parution, 8 tomes en France, 11 au Japon est beaucoup plus détaillé que l’anime dont la fin correspond au tome 6. La narration se fait au style indirect, plongeant le lecteur dans un roman superbement illustré avec des coupa anatomique a faire pâlir d’envie n’importe quel chirurgien. Je vous le conseille fortement pour ne pas être frustré après le 12ème épisode.



dimanche 7 septembre 2008

Basilisk

BASILISK


La Japan Expo c’est génial. Grace a ce rassemblement de fan de culture japonaise, les éditeurs de DVD en profitent pour faire des soldes monstres sur leur coffret collectors, voir même de faire des sorties exclu

sives pour le festival. Et le fan que je suis, tel Indiana Jones part en quête de la série mystérieuse qui le fera passer des semaines assis sur son fauteuil. Parfois, il m’arrive de redécouvrir une ancienne série sous un nouvel angle, légal cette fois.


Cette année j’ai redécouvert Basilisk.

Les clans ninja Koga et Iga se vouent une haine sans limite. Craignant que leurs redoutables pouvoirs, ne mettent en péril l’équilibre du Japon, Hattori Hanzo, premier du nom leur a fait signer un pacte de non agression qu’ils sont tenus de respecter. Cependant Gennosuke et Oboro, respectivement petits enfants de Koga Danjo et Iga Ogen entendent bien surpasser cette haine par leur amour l’un envers l’autre. Leurs noces sont d’ailleurs imminentes.


Mais Ieyasu Tokugawa entend bien défaire le pacte pour désigner son successeur.

C’est ainsi que 10 ninjas sont désigné dans chaque clans comme cible. La haine peut de nouveau s’exprimer mais sera-t-elle plus forte que l’amour de nos deux tourtereaux ?


Basilisk est une série violente. Tant au point de vue visuel qu’émotionnel. Les ninjas, loin d’être des blondinet en jogging fluo, sont des machines à tuer avec des techniques effroyables et diverses. A chaque affrontement, le spectateur a le sang glacé de découvrir les « jutsu » de chaque membre du clan. Et que cela soit les Iga, ou les Koga, la solidarité, la fraternité et l’amour liant les individus fait prendre conscience au cours de la série que les deux ennemis partagent plus de chose qu’ils ne le pensent. Ainsi a chaque mort, la tristesse se muera en vengeance puis en haine alimentant le massacre en cours. Mais sera-t il stoppé par l’amour ou la haine l’emportera-elle ?


La réalisation est comme souvent pour les œuvres de Gonzo impeccables. Le chara-desing est varié avec des têtes reconnaissables d’entre milles. Par ailleurs l’Ost est très correcte avec un opening entrainant et un ending bien triste.


Ce "Roméo et Juliette au pays des Ninja" est une œuvre tragique sur la puissance des sentiments humains. Dans tout ce qu’ils ont de plus abjects et de magnifique. Une ode a la compréhension d’autrui qui est la seule clef pour éviter les conflits, car nous sommes tous identiques. Un animé à conseiller à la fois aux amateurs de shonen et aux fans de shojo.


vendredi 5 septembre 2008

Nepotisme

Je profite de ma première mise a jour du Blog pour vous parler d'un ami qui va faire de l'ombre aux studios de japanime dans tres peu de temps.
J'ai nommé Airman, animateur 2D en freelance.
Jettez un coup d'oeil a ses œuvres et régalez vous.

http://airmann.blogspot.com/


http://vimeo.com/user434609

Le second lien a plus de videos. Il n'y a que des videos en fait.

Gundam 00 saison 01/02

GUNDAM 00




Kikoolo, Gundam 00 c’est trop bieng je kiffe ma race……………………..Non ne partez pas, c’était une boutade. Le « langage » sms et moi avons quelques divergences de vocabulaire. Bon reprenons maintenant.



Les studios Sunrise® nous ont pondu un nouvel épisode de leur très célèbre série Mobile Suit Gundam. Ayant pour nom de code 00, l’action se déroule en 2037 de notre ère. Les énergies fossiles sont épuisées depuis quelques décennies. L’humanité s’approvisionne à l’aide de 3 ascenseurs spatiaux qui exploitent l’énergie solaire.

Bien entendu chaque ascendeur est sous la protection bienveillante des 3 hyperpuissances mondiales que sont :


-AEU : Advanced European Union comprenant l’Afrique…non je déconne,

-UNION: Union of Solar Energy and Free Nations, la confederation Américaine,

-HRL: Human Reform League de l’Asie.


Cet équilibre fragile est maintenue par une course a l’armement qui se poursuite a travers els armures de combat mobiles suréquipées que sont les Mobile Suit (MS), les kalachnikovs de l’époque pour faire simple. Les sempiternels conflits régionaux sont encore d’actualité. Ainsi le Moyen orient, le Cachemire indien, l’Irlande, la Corne de l’Afrique sont toujours secoués par des combats incessants.


C’est la qu’interviennent les Celestail Being(CB), organisation paramilitaire ayant pour but d’éradiquer la guerre….à coup de Gundam ultra perfectionnés. La pacification suit un principe simple. Il s’agit d’anéantir tous les protagonistes en cas de guerre pour les pousser à faire la paix. Et quand un camp développe une nouvelle arme, on la détruit immédiatement pour éviter qu’ils ne soient tentés de la tester. La tâche est d’autant plus aisée que leur avance technologie est impressionnante. Ils utilisent des réacteurs solaire qui tout en émettant des particules caractéristiques, leur permet de disposer d’une réserve d’énergie considérable et rechargeable.


Mais comment va réagir le monde politique, religieux, civil, militaire face aux Celestial Being ?Quels sont les plansd’Aeolia Schenberg, CEO pluri centenaire des CB ? Quelle sont les motivations réelles des maester, les pilotes des 4 Gundam ? En existe-il d’autres ?

Toutes ces question trouveront leur réponse au cours des 25 premiers épisodes des la série.

D’autres énigmes seront soulevées au cours de la saison et devraient trouver leur solutions à partir du mois d’octobre prochain pendant la seconde saison.


Malheureusement, Gundam 00 souffre d’un certain nombre de défauts. Les principaux sont une lenteur et une mollesse extrême durant de trop nombreux épisodes. Certains épisodes sont tout bonnement vides de toute avancée scénaristiques et l’action se résume à des Gundam qui explosent une dizaine de MS sans se fouler.

Les Gundam Meister au nom pompeux récitent leur discours utopique sur la paix en massacrant des centaines de militaires sans se remettre en question. Leur supériorité de pilotes est surtout basée sur leur machines high tech. En effet des qu’ils font face a un pilotes sur entrainé ou avec un MS un peu plus élaboré, ils sont débordé et sont même parfois contraints a la fuite. Cela fait tache pour des prétendus Meister, maitres en allemand.

Enfin certains personnages ne servent qu’à émouvoir les madeleines de service. Ils reflètent l’horreur de la guerre mais le spectateur aurait aimé les voir participer à l’histoire, voir les tuer pour éviter qu’ils ne gâchent des minutes de l’épisode.


Gundam 00 possèdent néanmoins des qualités indéniables. Que cela soit au niveau de l’animation toujours impeccable, du mécha design réussi. Le character design est suffisamment variés pour que les personnages se reconnaissent aisément même en combinaison spatiale. La série bien que débutant assez vite s’enlise avant de redémarrer sur des chapeaux de roues et donner un season final grandiose d’intensité, de drame et d’action. La bande son est excellente avec un générique d'entré magique que je vous met en lien plus bas.

J’attends impatiemment la saison 2, courant octobre pour donner un avis définitif sur une série que l’on sent inachevée et qui a le potentiel pour rester dans les annales. Reste a savoir comment les scénaristes vont gérer leur histoire.